Quoi de neuf cette semaine dans le viseur ?
L'interview :
Juliette : « Tout d’abord, qui êtes-vous ? »
Desa : « - Desa, je suis beatmaker amateur depuis presque 7 ans. »
Seylie : « Je suis Seylie, une artiste émergente originaire de la banlieue parisienne (plus précisément du 78) ! »
Desa : « - Desa, je suis beatmaker amateur depuis presque 7 ans. »
Seylie : « Je suis Seylie, une artiste émergente originaire de la banlieue parisienne (plus précisément du 78) ! »
Juliette : « Pourquoi la musique ? Qu’est-ce que ça vous apporte ? »
Seylie : « La musique, c’est clairement un exutoire, une manière de sortir tout ce que je ressens quand les mots seuls ne suffisent pas. Ça me permet de transformer des émotions brutes en quelque chose de plus beau, presque palpable. À la base, si je suis honnête, j’ai commencé un peu pour “guérir”, même si ça fait cliché. C’est ma façon de romancer le quotidien, de le rendre un peu moins banal. Après, soyons réalistes, créer, c’est un peu égoïste au départ, parce que tu fais ça pour toi, pour te sentir mieux. Mais le vrai plaisir, c’est quand les gens s’y retrouvent, qu’ils réagissent, et encore plus en live, quand ils chantent avec toi. Là, ça devient vraiment magique. »
Desa : « La musique a toujours été présente dans une sphère plus ou moins grande de ma vie. Ça a commencé par ma mère, chanteuse lyrique amatrice. Puis, à 10 ans, chez ma grand-mère, j’ai trouvé le vieux synthé de ma mère et j’ai commencé à pianoter mes premières mélodies. Au lycée, j’ai rencontré un gars qui faisait des prods, et c’est lui qui m’a donné envie d’en faire. Aujourd’hui, elle m’apporte un moyen de m’exprimer et de développer un projet personnel annexe à ma vie “normale”. »
Seylie : « La musique, c’est clairement un exutoire, une manière de sortir tout ce que je ressens quand les mots seuls ne suffisent pas. Ça me permet de transformer des émotions brutes en quelque chose de plus beau, presque palpable. À la base, si je suis honnête, j’ai commencé un peu pour “guérir”, même si ça fait cliché. C’est ma façon de romancer le quotidien, de le rendre un peu moins banal. Après, soyons réalistes, créer, c’est un peu égoïste au départ, parce que tu fais ça pour toi, pour te sentir mieux. Mais le vrai plaisir, c’est quand les gens s’y retrouvent, qu’ils réagissent, et encore plus en live, quand ils chantent avec toi. Là, ça devient vraiment magique. »
Desa : « La musique a toujours été présente dans une sphère plus ou moins grande de ma vie. Ça a commencé par ma mère, chanteuse lyrique amatrice. Puis, à 10 ans, chez ma grand-mère, j’ai trouvé le vieux synthé de ma mère et j’ai commencé à pianoter mes premières mélodies. Au lycée, j’ai rencontré un gars qui faisait des prods, et c’est lui qui m’a donné envie d’en faire. Aujourd’hui, elle m’apporte un moyen de m’exprimer et de développer un projet personnel annexe à ma vie “normale”. »
Juliette : « Décrivez votre univers musical en quelques mots (inspirations, passions autres que la musique pouvant influencer, origines, etc.). »
Desa : « Mon univers musical est centré autour du rap. C’est ce que j’écoutais quand j’ai commencé les prods, donc ça a été comme une évidence. Aujourd’hui, je me sens proche, dans la vision artistique et professionnelle, de mecs comme Shaz ou Richie Beats, qui développent leur propre patte en tant qu’artistes principaux et qui prennent les rênes de leurs propres projets. »
Seylie : « Mon univers musical est cinématographique, un truc à la fois sombre et lumineux, une sorte de mélancolie dansante. Je m’inspire beaucoup d’artistes comme Laylow, Frank Ocean ou Lala &ce, mais aussi d’univers visuels, comme ceux de Tim Burton. Personnellement, je n’ai pas du tout grandi dans un environnement hyper musical, mais j’ai toujours écrit. À 6 ans, j’écrivais déjà des histoires, puis ça a évolué en poèmes, et les poèmes sont devenus des chansons. À 12 ans, j’ai saoulé tout le monde pour avoir une guitare. J’ai appris d’abord en autodidacte, pareil pour le piano. Et de là, j’ai commencé à poser mes textes, à chanter, rapper… à créer mes propres morceaux.
À côté de la musique, j’adore le cinéma, c’est quelque chose qui m’inspire énormément. Mon rêve serait de sortir un EP avec un storytelling béton, des clips pour chaque morceau, limite un court-métrage. Pour moi, l’esthétique est essentielle, car elle permet de mettre des images sur ce qu’on écoute et de plonger encore plus dans l’univers. »
Desa : « Mon univers musical est centré autour du rap. C’est ce que j’écoutais quand j’ai commencé les prods, donc ça a été comme une évidence. Aujourd’hui, je me sens proche, dans la vision artistique et professionnelle, de mecs comme Shaz ou Richie Beats, qui développent leur propre patte en tant qu’artistes principaux et qui prennent les rênes de leurs propres projets. »
Seylie : « Mon univers musical est cinématographique, un truc à la fois sombre et lumineux, une sorte de mélancolie dansante. Je m’inspire beaucoup d’artistes comme Laylow, Frank Ocean ou Lala &ce, mais aussi d’univers visuels, comme ceux de Tim Burton. Personnellement, je n’ai pas du tout grandi dans un environnement hyper musical, mais j’ai toujours écrit. À 6 ans, j’écrivais déjà des histoires, puis ça a évolué en poèmes, et les poèmes sont devenus des chansons. À 12 ans, j’ai saoulé tout le monde pour avoir une guitare. J’ai appris d’abord en autodidacte, pareil pour le piano. Et de là, j’ai commencé à poser mes textes, à chanter, rapper… à créer mes propres morceaux.
À côté de la musique, j’adore le cinéma, c’est quelque chose qui m’inspire énormément. Mon rêve serait de sortir un EP avec un storytelling béton, des clips pour chaque morceau, limite un court-métrage. Pour moi, l’esthétique est essentielle, car elle permet de mettre des images sur ce qu’on écoute et de plonger encore plus dans l’univers. »
Juliette : « Quelles sont vos futures ambitions ? Comment imaginez-vous la suite de votre carrière ? »
Desa : « Mes ambitions futures : sortir des morceaux ! Développer la patte “Desa” se fera en collaborant avec plein d’artistes de différents styles. On donne tout pour ça, et des morceaux comme On The Low ou Sad sous l’sun représentent pour moi des fondations qui, je l’espère, deviendront plus grandes ! »
Seylie : « Aujourd’hui, je suis en alternance pour mettre un maximum de sous de côté. Mon objectif cette année est de sortir plusieurs singles, un peu comme des cartes de visite, pour montrer ce que je sais faire et mettre en place mon univers. À partir de l’année prochaine, j’aimerais me consacrer pleinement à ma musique en travaillant sur un EP avec un vrai concept et une direction artistique forte.
Je veux aussi faire plus de scènes, partager mon énergie en live. Par exemple, j’ai joué Sad sous l’sun en live avant de l’enregistrer, et c’est ce qui m’a permis de constater que le public était réceptif. Ça m’a confirmé que je voulais en faire mon prochain single ! Les collaborations avec d’autres artistes me tiennent aussi à cœur. J’aimerais intégrer d’autres artistes et beatmakers dans mes projets. J’aime énormément découvrir les univers des autres, ça permet de sortir de sa zone de confort et de se renouveler. »
Desa : « Mes ambitions futures : sortir des morceaux ! Développer la patte “Desa” se fera en collaborant avec plein d’artistes de différents styles. On donne tout pour ça, et des morceaux comme On The Low ou Sad sous l’sun représentent pour moi des fondations qui, je l’espère, deviendront plus grandes ! »
Seylie : « Aujourd’hui, je suis en alternance pour mettre un maximum de sous de côté. Mon objectif cette année est de sortir plusieurs singles, un peu comme des cartes de visite, pour montrer ce que je sais faire et mettre en place mon univers. À partir de l’année prochaine, j’aimerais me consacrer pleinement à ma musique en travaillant sur un EP avec un vrai concept et une direction artistique forte.
Je veux aussi faire plus de scènes, partager mon énergie en live. Par exemple, j’ai joué Sad sous l’sun en live avant de l’enregistrer, et c’est ce qui m’a permis de constater que le public était réceptif. Ça m’a confirmé que je voulais en faire mon prochain single ! Les collaborations avec d’autres artistes me tiennent aussi à cœur. J’aimerais intégrer d’autres artistes et beatmakers dans mes projets. J’aime énormément découvrir les univers des autres, ça permet de sortir de sa zone de confort et de se renouveler. »
On The Low :
La collaboration :
La collaboration entre Desa et Seylie s’est faite très naturellement. Se connaissant déjà et partageant cette passion commune pour la musique, l’idée de faire un morceau ensemble a tout de suite inspiré les deux artistes. Desa a proposé une prod créée pour son amie Seylie, qui a rapidement envoyé une démo d’un premier couplet et d’un début de refrain. Un feat peut parfois être compliqué en raison des personnalités et goûts artistiques de chacun, mais ici, leur amitié a permis à cette collaboration de se réaliser sans accrochage et dans la bonne humeur. La seule chose qui accroche ? C’est les auditeurs !
Le morceau :
On The Low, concrètement, c’est la combinaison parfaite entre une prod planante, avec une inspiration astrale et nocturne, et une rythmique beaucoup plus solaire. La jeune artiste décrit cet ensemble comme une « mélancolie dansante ». La voix de Seylie, ses couplets marquants et ses punchlines restent dans la tête. (On vous invite à aller voir la vidéo de la création de la prod sur la chaîne de Desa ; elle est très pro et accessible pour comprendre comment une prod est réalisée.) On The Low explore des thèmes divers mêlant ambition et introspection dans un univers musical nocturne réellement plaisant. Une fois de plus, la production moderne et enveloppante transporte et rend l’expérience d’écoute magique et unique.
Sad sous l’sun :
Le 29 novembre 2024, Desa et Seylie ont sorti leur nouveau morceau intitulé Sad sous l’sun. Ce projet capture la sensation de se sentir mal en plein été, et comment ce contraste peut être encore plus dévastateur que le spleen hivernal habituel. Ce contraste est retranscrit par une prod rythmée par des drums chaleureux et entraînants, en opposition aux paroles plus sombres et froides de Seylie. Les visuels accompagnant cette dernière sortie, qui ont été réalisé par le photographe « ectoplasme » ( son insta : _ectoplasme )ils sont travaillés avec finesse pour un rendu à l’image du son : au top. En bref, la production, les paroles et les graphismes, tous les éléments permettant à un projet musical d’être réussi, sont réunis ! Vous pourrez retrouver Desa et Seylie prochainement, puisqu’ils se produiront tous les deux le 31 janvier, à Paris, à La Java dans le 10ᵉ arrondissement, une salle emblématique de la vie nocturne parisienne.
Retrouvez Desa et Seylie :
Instagram (Desa) : https://www.instagram.com/desabeat
Instagram (Seylie) : https://www.instagram.com/_seylie_
Production des visuels (sad sous l'sun) : https://instagram.com/_ectoplasme
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Création originale de Street Wave Ent.
Rédaction : Juliette V.T.
Publié le : 30/11/24